FuturaMat est une entreprise qui s’efforce de développer des utilisations innovantes à partir de ressources renouvelables et naturelles. L’économie circulaire est au cœur de la politique de l’entreprise. Le site de production situé à proximité de Poitiers répond parfaitement à notre besoin d’une production locale nous permettant de réduire au maximum notre empreinte carbone. Kojo a choisi FuturaMat pour la production des pinces en bioplastique recyclé qui permettront aux plaques de s’emboîter entre elles !
On a pour l’occasion réalise une petite interview de Sandra Martin, gérante de FuturaMat et experte en bioplastique.
Comment vous est venue l’idée de recycler du plastique ?
L’idée de base n’est pas de recycler du plastique ! C’est de remplacer le plastique issu de la pétrochimie par du carbone végétal. Dans une logique d’éco-responsabilité afin de limiter le réchauffement de la planète et l’effet de serre. Le véritable moteur de la démarche qu’on a à FuturaMat, c’est l’écologie.
Y avait-il déjà des compounders qui proposaient cette solution ?
Il y en a très peu sur le carbone végétale, chacun à sa spécialité.
L’éco-conception vient de démarche très diverse, que ce soit des solutions sur la logistique, sur le design, il en existe un tas. À FuturaMat, on se concentre avant tout sur les matériaux. Les choses changent cependant et des compounders arrivent aujourd’hui sur le carbone végétale, mais il y a encore peu d’entreprises sur ce segment.
Le plus gros challenge auquel vous avez dû faire face au démarrage de Futuramat ?
La plus grosse difficulté est que le carbone végétale manquait de crédit, c’était techniquement compliqué à manufacturer, les machines souffraient d’un encrassage et le prix était trop élevé. Ce fût difficile de trouver un positionnement prix qui rendent son utilisation économiquement viable.
Quel avenir pour le plastique ?
Il y a aujourd’hui plusieurs solutions qui s’offrent à nous :
– Le plastique végétal.
– Recyclé au maximum le plastique.
Le plastique peut-il être éco-responsable ?
Bien sûr, il faut repenser nos utilisations et se poser les bonnes questions : comment gaspiller le moins possible et réutiliser le plus possible. On rajoute à cela les solutions alternatives comme le plastique végétale. Des possibilités existent pour limiter l’utilisation du plastique “pétrole” et de ses effets.
Sur le sujet de l’éco responsabilité, que pensez-vous du projet Kojo ?
C’est encourageant, quand des projets se montent dès le départ et ce, de A à Z dans une optique d’éco-conception. Notamment en pensant dès le départ à la fin de vie du produit, critère souvent négliger lors de la conception. Un concept durable et réutilisable est à la base de l’éco-responsabilité.
Un jouet made in France, ça vous parle ?
On n’avait plus beaucoup de jouet fabriqué en France !
Pourtant, produire en France à énormément de bienfait, on a un meilleur contrôle qualité sur les produits, la réindustrialisation permettrait de créer de l’activité en France et en terme de logistique et de coût de production en général.
Le made in France à du sens que ce soit au niveau social, économique ou écologique.
On vous invite à aller faire un tour sur le site de FuturaMat pour découvrir plus en profondeur leur activité et sur la page Ulule de Kojo.